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Ruines du Schauenburg à Oberkirch

Les ruines du château du Schauenburg sont situées en Allemagne sur le territoire de la commune d’Oberkirch dans le Bade-Wurtemberg.  Du haut de ses 397 mètres, il domine l’entrée de la vallée du Renchtal. Il est considéré comme un des plus beaux exemples de château-fort du XIIIe siècle en Allemagne. Sa principale caractéristique est de ne pas avoir de donjon mais de posséder au contraire plusieurs grandes tours d’habitation.

Depuis le château, il paraît que l’on peut voir la cathédrale de Strasbourg, par beau temps. Cette visite a été faite en Août 2015 (pas vu de cathédrale … 🙂 )

Attention ! Il ne faut pas confondre ce château allemand avec les Alt et Neu-Schauenburg en Suisse.

Ruines du Schauenburg à Oberkirch

 

La visite de ce château est gratuite et se fait en sécurité, à condition tout de même de surveiller les petits auprès des murs d’enceinte …

 

COMMENT S’Y RENDRE ?

Le principal :

La ville d’Oberkirch se situe à moins de 30 minutes de Strasbourg. Le château du Schauenburg est indiqué en allemand par « Burgruine Schauenburg« . On voit le château depuis la ville, donc essayez de vous repérer en fonction (pour notre part, nous avons tourné un moment avant de finalement trouver quelqu’un qui puisse nous indiquer une vague direction … )

En voiture, une route conduit au château depuis Oberkirch en passant par le quartier de Gaisbach. Attention c’est une zone pavillonnaire et la route peut être étroite par endroit (mais de biens belles maisons … ).

Pour la visite du château, il faut laisser la voiture au parking indiqué et suivre à pied un chemin assez raide mis court qui passe par des bois et des vignes ou alors par la route de l’auberge (une cinquantaine de mètres).
Il est sans doute possible de monter en voiture à cette auberge pour une dépose en cas de difficulté à se déplacer, mais je n’en suis pas sure.

Les Randonnées :

Des chemins de randonnées existent autour du château. On peut par exemple monter à pied depuis la gare d’Oberkirch, un parcours d’environ 2,5 km. Un autre parcours un peu plus long, le « Weinwanderweg » passe par les vignes et une autre partie du quartier de Gaisbach.

Et pour les passionnés de randonnée, il existe un chemin de Grande Randonnée, le Renchtalsteig, sur les hauteurs de la vallée de la Rench, passant par les cols, lacs et cascades de la région et évidemment les vignobles d’Oberkirch ( le Renchtalsteig )
…. Bref, renseignez-vous et pensez à vous procurer une carte !!! (conseille celle qui est arrivée les mains dans les poches pour la visite, sur un coup de tête après une ballade à Allerheiligen …. )

Ruines du Schauenburg et les vignes à ses pieds

 

 

HISTOIRE DU CHATEAU

Pas facile de retracer son histoire, la majorité des textes étant en allemand. J’ai essayé d’en faire un récapitulatif à partir de différentes sources que vous retrouverez en fin d’article. J’espère qu’il n’y a pas trop d’erreurs de compréhension ou de traduction …

Le château a été construit vers 1050 par le duc Berthold II de Zähringen mais il n’était habité que par des vassaux. Le but de cette construction était de contrôler l’importante route de liaison qui suivait la Rench, rivière du Bade-Wurtenberg affluente du Rhin et dont la vallée (la Renchtal en allemand) se trouve entre vallée du Rhin et route des crêtes de la Forêt-Noire, en gros le contrôle d’une zone allant du Rhin au Kniebis (sommet à une vingtaine de km).
Le nom du château fort vient du haut allemand « Schouwe », ce qui signifie point d’observation, tour de guet.

Vers 1090, le château revient aux comtes de Calw et d’Eberstein par le mariage de Luitgarde de Zähringen, fille de Berthold, avec Gottfried, comte palatin de Calw.
En 1131 la duchesse Uta de Schauenburg, comtesse de Eberstein, qui avait hérité le château fort de son père Gottfried de Calw, l’apporte comme dot dans son mariage avec le duc Welf VI, frère d’Henri le Fier. Welf, qui n’a que 18 ans, se brouille avec le duc de Calw, cousin d’Uta, lequel assiège le château fort avec ses alliés. En 1133 l’empereur Lothar doit intervenir pour faire lever le siège.

Uta von Schauenburg ne peut donner d’héritier à son mari qui se détourne d’elle. Séparée de ce dernier, elle habite le château-fort pour un temps puis choisit comme beaucoup de femmes à l’époque de vivre au couvent. Elle est décédée en 1197. On la connaît plus particulièrement pour son rôle dans la fondation entre 1191 et 1996  du célèbre monastère d’Allerheiligen.

Vers 1200 Eberhard d’Eberstein cousin d’Uta hérite du château fort, qui restera le fief de la famille des comtes d’Eberstein jusqu’à l’extinction de celle-ci vers 1600.
Entre 1240 et 1275 l’expansion du château est réalisé avec le mur-bouclier d’un côté complété de douves de l’autre, auquel s’ajoute plusieurs tours résidentielles qui devaient abritaient des branches de la famille ayant hérité ou des familles en charge du château (intendants, …)

Ruines du Schauenburg – Tour résidentielle et bastion à droite

 

Le château du Schauenburg était en effet au Moyen-Age ce que l’on appelait un Ganerbenburg, c’est à dire un fief princier habité par plusieurs familles.

La vie dans ce château fort était réglée par ce que l’on appelait la Trêve du château fort (trêve pour vivre en coexistence pacifique).

Si le Schauenberg appartient aux Eberstein, les vrais maîtres du château-fort s’affirment de plus en plus comme étant les différentes familles qui y habitent (et certaines « cohéritières » du château par le jeu des alliances, cousinades, etc… on se retrouve avec les mêmes soucis que pour le Grand-Geroldseck …) et notamment les chevaliers de Schauenburg, ancêtres de l’actuelle famille de Schauenburg, et qui étaient les « burgmann » (intendants ? ) des Eberstein.

A la mort du dernier des Schauenburg, Ludwig Winterbach von Schauenburg, débute la querelle des héritiers. Le château sera assiégé plusieurs fois … Cette querelle verra notamment s’opposer les seigneurs héritiers des Schauenbeurg et Bernhard von Baden en 1402-1403. Il semble que le magrave de Bade ait été en possession du château à cette époque,sans doute suite à l’achat de la part d’un des héritiers, Wolf von Eberstein … oui, je sais, c’est franchement compliqué !!!

Vers 1500, les différents propriétaires préfèrent leurs résidences en ville à Oberkirch et n’habitent au château fort qu’occasionellement.
Le château fort souffre sérieusement pendant les troubles des guerres du XVIIe siècle.
De 1650 à 1661, Grimmelshausen, auteur du « Simplicius Simplizissimus », est administrateur de la famille de Schauenburg et, pendant un certain temps, intendant du château (il est connu pour être l’auteur du premier roman en prose allemand).
En 1659 l’obligation d’entretenir le château fort est transférée au château de Gaisbach qui se situe plus bas dans le village du même nom, village qui appartenait au ban du Schauenburg à l’origine. Ce « château » a été construit en 1654 pour les nobles du Schauenburg.

Schloss Gaisbach avec les ruines du Schauenberg en haut à droite (photo domaine public)

 

Autour de 1689 le château est sans doute partiellement détruit lors de la Guerre des Neuf Ans (une période de la Guerre de Trente Ans .. guerre de succession palatine qui opposa toutes les puissances européennes, Louis XIV, le Saint Empire germanique, etc… et qui ravagea la région).
Il semble cependant apparaître comme caserne en 1693 et en 1703 on y porte encore des cereales (pb de traduction, soit pour les mettre en sécurité, soit pour la garde qui sécurisait le château … ?)

En 1731 il est enregistré que le château est « entièrement en ruine« .
Le château est resté en l’état depuis, avec quelques périodes pendant lesquelles les habitants des environs purent l’utiliser comme carrière avant d’être conservé en tant que « ruine romantique ».

Il est toujours détenu par les barons de Schauenberg.

Le château a subi plusieurs phases de restauration, qui le restitue aussi fidèlement que possible dans son ancien état et est confié aux bons soins de bénévoles.

 

 

VISITE DU CHATEAU

— Enceinte Extérieure —

Le Schauenburg est constitué d’un château fort intérieur protégé par un profond fossé aujourd’hui partiellement comblé, le tout entouré d’un rempart extérieur.

Ruines du Schauenberg – Rempart extérieur
Porte dans l’enceinte

 

On pénètre l’enceinte extérieure par une belle porte.Les descriptifs que j’ai trouvé parle pour cette zone de la partie des chenils ( en utilisant le traducteur ) …C’était sans doute la seule zone plus ou moins construite entre l’enceinte extérieure et l’enceinte intérieure sur son rocher, le reste étant occupé par les douves ….

Ruines du Schauenberg – Porte dans l’enceinte vue de l’extérieur
Ruines du Schauenberg – Porte dans l’enceinte depuis l’intérieur côté douves …

 

Un autre portail se présente à l’opposé du côté du mur bouclier, et qui devait mener presque directement à un petit pont au-dessus des douves.

Ruines du Schauenberg – Second portail dans l’enceinte
Ruines du Schauenberg – Second portail dans l’enceinte

 

— Enceinte Intérieure — 
Au-delà des douves le château intérieur est lui-même protégé par une enceinte renforcée par un « mur-bouclier » sur un des versants. Cette enceinte est percée de meutrières.

Ruines du Schauenburg
l’enceinte intérieure percée de meurtrières à laquelle sont collées les tours d’habitation

 

Ruines du Schauenburg
l’enceinte intérieure du château vue depuis les douves aujourd’hui comblées

 

Le mur-bouclier protégeait la forteresse du côté des habitations principales. On y distingue des extensions de bastions, en forme de pointe triangulaire, au nord et au sud. Celle ci-dessous permettait de défendre l’entrée dans l’enceinte extérieure et le passage des douves (les attaquants étant obligés dans ce cas de tourner le dos au bastion)

Ruines du Schauenburg – la pointe du bastion dans le mur bouclier

 

— Accès au Château Intérieur — 
On passe un pont sur les douves avant de monter au château par un escalier qui mène à une sorte de tour de porte incluse dans l’enceinte intérieure.
L’escalier de pierres est encore partiellement protégé par un mur. Peut-on imaginer aussi une sorte de tour de protection au niveau du franchissement des douves (et un pont-levis ??? ) ? Difficile à dire ..

Ruines du Schauenburg
passerelle au-dessus des douves et plus haut porte d’accès au château intérieur
Ruines du Schauenberg
Vestige de l’escalier menant à la porte de l’enceinte intérieure – Fenêtres et décorations …

 

En haut de cet escalier menant à l’enceinte intérieure se trouve une porte d’entrée dans la cour du château qui est insérée dans un bâtiment. Cette porte est surmontée d’un très beau blason

Ruines du Schauenberg – Blason sur la porte d’entrée dans l’enceinte intérieure

 

Ruines du Schauenburg – Porte d’entrée dans l’enceinte intérieure vue depuis la cour, avec le puits

 

— Cour Intérieure — 
On se trouve alors dans la cour intérieure du château, entourée de bâtiments : un rempart en continu, deux tours principales, une chapelle, des vestiges d’autres tours ou bâtiments, de pièces semi-souterraines, un puits … De part la forme de leurs fenêtres, gothiques, la construction des tours est datée du XIIIe siècle.
On pense qu’il existait une première tour à gauche de l’entrée, dont il ne reste que de vagues fondations et le dénivelé du sol. Dans le mur-bouclier se regroupent plusieurs bâtiments individuels.

 

— la Tour d’habitation à 5 étages —

Ruines du Schauenburg
Tour d’Habitation de 5 étages avec de belles fenêtres – vue depuis les douves

 

La massive tour d’habitation dans le nord-ouest est composée de murs épais de 2 mètres. On peut encore y voir en son intérieur l’ancienne division en cinq étages. Celle-ci se devine mieux depuis l’extérieur par l’agencement des fenêtres. Elle présente une hauteur de plus de 10 mètres.L’accès à l’édifice se faisait par une porte en hauteur à laquelle on accédait par un escalier « amovible » ou par une échelle. La tour devenait ainsi son propre donjon, capable de se protéger seul.

Ruines du Schauenburg
la Tour d’habitation de 5 étages vue depuis la cour intérieure et sa porte d’entrée en hauteur

 

Les fenêtres y sont bien conservées dans le style gothique de l’époque : fenêtres géminées ou triples, et orifices de tir.

Ruines du Schauenburg – Intérieur de la tour d’habitation de 5 étages du mur bouclier
les fenêtres laissent deviner l’épaisseur des murs – vue depuis la porte d’entrée « en hauteur »
la tour d’habitation à 5 étages –
on distingue 4 niveaux avec chacun des fenêtres différentes – mur côté douves
mur côté cour et porte « en hauteur »
Il est possible de pénétrer dans cette tour par une autre « porte » que la belle porte ouvragée qu’il est difficile ‘d’escalader. Il s’agit en fait d’un trou percé dans le mur pour la commodité de la visite.

 

On peut ainsi voir plus aisément les fenêtres et autres maçonneries depuis l’intérieur de la tour.
L’effet y est encore plus impressionnant, face à la hauteur et à la massivité de cette tour.

Ruines du Schauenburg – Fenêtres triples gothiques
Ruines du Schauenburg – Fenêtres de tir
foyer de cheminée ?
conduit de cheminée à gauche

On y devine les traces de cheminées : par exemple au premier niveau un foyer et sur un étage plus haut un conduit ….

Ruines du Schauenburg – détail de la maçonnerie des meutrières côté cour de la grande tour d’habitation

 

— la Chapelle —

A côté de cette tour d’habitation, au nord-est du château, on trouve les vestiges de la chapelle appuyée contre le mur-bouclier. Un petit escalier permet de monter sur l’étage supérieur.  –  Une statue y est enchâssée dans le mur (St Ulrich ?). La porte présente une inscription en lettres gothiques.

La « niche de l’autel » y a été préservée et est encastrée dans le mur bouclier.

Ruines du Schauenburg – la chapelle à gauche de la tour d’habitation

Ruines du Schauenburg – la chapelle
Ruines du Schauenburg – la chapelle et la niche d’autel encastrée dans le mur bouclier
Ruines du Schauenburg – le linteau de la porte de la chapelle

 

— Elements Semi-enterrés — 
On trouve dans la cour intérieure des éléments semi-enterrés : une sorte de cave rectangulaire sans ouverture (ou une fondation ?) , une autre avec une porte … d’autres éléments de maçonnerie indiquant la présence d’autres bâtiments … peut-être un corps de ferme ?

Le château ne présente en effet que peu de place disponible pour les communs. Il faut en effet se rappelait qu’entre l’enceinte extérieure et le rocher sur lequel est construit le château avec son enceinte intérieure, on ne trouvait que des douves (même si elles sont fortement comblées de nos jours). A part l’espace dit « des chenils », il n’y avait la place que pour très peu de bâtiments dans cette zone « intercalaire » … d’où la conclusion qu’une partie des communs devaient se trouver à l’intérieur ..

Ruines du Schauenburg – éléments de maçonnerie indiquant la présence de bâtiments
Ruines du Schauenburg – sorte de cave sans ouverture ou fondation ?
Ruines du Schauenburg – cave avec ouverture

 

Une estimation sur la surface de cette tour donne 45/50m² habitables par étage si on enlève les escaliers ou autres aménagements, soit un total de plus de 250m² pour le bâtiment !!!

Ruines du Schauenburg – Seconde tour d’habitation à plusieurs étages

 

L’élément le plus intrigant de cette tour est cette sorte de passerelle en pierres, comme une voûté qui émergerait d’un mur éventré sur plus de 4 étages !!  Sur cette façade ont été conservées de belles fenêtres géminées gothiques sur 3 niveaux.

Ruines du Schauenberg – détail

 

On distingue là aussi les différents niveaux des étages dont le niveau de plancher est marqué par des bases en pierre (contrairement à l’autre tour … ). De nombreuses fenêtres s’ouvrent dans cette tour.

les fenêtres géminées dans l’épaisseur du mur – vue intérieure
détail avec la date de la restauration

Pour cette tour aussi, une petite ouverture a été créée dans la largeur du mur pour permettre d’y accéder (fermée par une grille par sécurité) … par laquelle j’ai pris les photos en tendant le bras à l’intérieur un peu au hasard d’où les mauvais cadrages de celles-ci …

Ruines du Schauenburg – Ouverture créée dans la seconde tour

Sur un côté de cette tour, on peut voir plusieurs débouchés de latrines.

Certains estiment que le château aurait pu compter jusqu’à 6 tours d’habitation : les trois dont on voit actuellement les élévations, une dont on distingue encore les fondations à gauche de l’entrée, sans doute une autre au niveau des différentes maçonneries de la cour … et il reste largement la place pour une sixième !

On peut en voir une maquette sur ce lien Schauenburg.

Ruines du Schauenburg - 3eme tour Les vestiges de la troisième tour se distingue de ce côté de la cour intérieure. Un coin « repos » y est aménagé duquel on a un belle vue sur Oberkirch.

 

Ruines du Schauenburg - Vestiges de la troisième tour
Ruines du Schauenberg – vestiges de la 3eme tour

 

Ruines du Schauenburg - vue sur Oberkirch
Ruines du Schauenburg – vue sur Oberkirch

 

L’AUTRE VIGNOBLE ….
Dernière petite note  ….. les vignes du château, par encore assez mûres en ce mois d’août …
Dans la région le vin n’est pas qu’une affaire alsacienne … les côteaux de la Forêt-Noire ne sont pas en reste. Le vignoble de la région de Bade – Badisches Weinbaugebiet – est le troisième en superficie d’Allemagne, plus de 16.000 hectares.
On y trouve principalement du vin blanc, riesling, muscadet et auxerrois, et quelques vins rouge. La région d’Oberkirch est justement de celle qui produit l’un des seuls vins rouges alsaciens.

Ruines du Schauenburg - Vignoble en contre-bas du château
Ruines du Schauenburg – Vignoble en contre-bas du château

 

 

SOURCES :

Schwarzwald-informationen (histoire, description en allemand)
Wikipedia_(Oberkirch) (en allemand)
BadenPage  – (historique en allemand)
Schauenburg – (historique et maquette)
Vosges-Palatinat  – (photos prises lors d’une randonnée .. détails)
Schauenburg – histoire et détails des ruines
Schlösser und Burgen in Bade-Wurtenberg – photos et descriptions

 

3 réponses sur « Ruines du Schauenburg à Oberkirch »

Bonjour,j’ai eu le bonheur de vivre enfant à Oberkirch. De l’école française ou l’on a tenté de m’apprendre à lire et écrire, je voyais chaque jour le Shauenburg. Le travail de fouilles et de restauration est magnifique. Bravo aux bénévoles. De plus à l’époque nous avions comme copains de classe la famille Locatelli ! …. Mille mercis pour vos photographie et l’histoire du chateau. Très cordialement Lainé Jean-Pierre ( maintenant en Vendée)

Merci à vous pour votre visite .. avec un long temps de réponse, j’en suis désolée, j’ai bien délaissé ce blog.

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